« On ne peut peindre que si l’on va bien.
Le délire est un trou noir dont on sort dans un état d’extrême sensibilité bénéfique pour la peinture, mais le lien légendaire entre la folie et l’art s’est trop souvent changé en un raccourci romantique.
Le délire ne déclenche pas la peinture, et l’inverse n’est pas plus vrai.
La création demande de la force. »
Après une enfance difficile, Garouste a connu des phases de délire et de profondes dépressions qui lui ont valu plusieurs séjours en psychiatrie.
Aujourd’hui stabilisé, il a créé en 1991 l’association « La Source », qui propose des ateliers artistiques à des enfants défavorisés.
Son autobiographie – « L’Intranquille, autoportrait d’un fils, d’un peintre, d’un fou » – vient d’être rééditée.